J’ai un peu l’impression que les artistes les groupes passent l’essentiel de leur temps à relever leurs compteurs Facebook, Twitter leur vues sur Youtube ou leur play sur Soundcloud un peu comme si ce modèle comptable remplacait" les bonnes notes" ou faisait la différence entre les “Winners” et les autres. Me voila pour sûr mal barré moi que l’on qualifie depuis ma première chronique dans Libération en 2005 et ce même pour mon premier album “d’Outsider ” et dont les compteurs n’ont jamais eté mirobolant. C’est peut être d’aileurs ca le trait significatif aujourd’hui. Pas de place pour les Losers les gens qui jouent faux, chantent faux. Les temps sont au plus à l’excellence économique à l’invicibilité qu’à la fragilité et au “laisservivre”.Pour autant la musique est toujours belle et les artistes passionnant et nombreux mais le modèle et le contexte dans lequel nous évoluons font bien plus penser au modèle banquaire, informatique voire scolaire rigide qu’à un substrat artistique épanouissant.. Je dis ca j’ai rien dit.

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